Broutards Demande italienne en recul
L’ambiance commerciale est nettement plus tendue sur les cadrans et marchés du centre. Les disponibilités en partance des groupements de producteurs sont plus importantes, et les engraisseurs italiens attendent la baisse des prix. Quelques expéditions vers les pays tiers ont permis de limiter l’érosion des tarifs.
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La demande se tourne vers des broutards de plus de 400 kg et vaccinés contre les sérotypes 4 et 8 de la FCO, fièvre catarrhale ovine. Mais compte tenu d’une offre saisonnière plus étoffée, les éleveurs ont dû faire quelques concessions tarifaires.
Les tarifs des mâles charolais U de 400 à 450 kg se sont négociés entre 2,56 et 2,72 €/kg vif à Moulins-Engilbert. Les sujets de 350 à 400 kg s’échangent autour de 2,66 €/kg à Châteaumeillant.
Le commerce est compliqué dans les taurillons de plus de 16 mois. En limousins et blonds d’Aquitaine, le commerce reste régulier. À Ussel, les tarifs qui se tiennent autour de 2,90 €/kg pour les bons lots de 350 à 400 kg vaccinés. Les blonds de 250 à 300 kg se vendent autour de 3,75 €/kg à Agen ou Cholet.
En femelles, les tarifs des bonnes charolaises se tiennent entre 2,70 et 2,75 €/kg. Les prix des limousines de 300 à 350 kg vaccinées à destination de l’Italie oscillent entre 2,70 et 2,90 €/kg. Le commerce vers l’Espagne reprend peu à peu avec des disponibilités suffisantes et des tarifs stables.
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